Comment lacer ses chaussures running ?
Lacer ses chaussures est un geste que nous réalisons quotidiennement depuis notre enfance, et lorsque nous portons des chaussures running nous avons souvent tendance à les lacer de la même façon que nos chaussures de ville, et à ne pas toucher le laçage d’origine. Et pourtant…
1 – Trouver le laçage qui vous convient
Il n’y a pas une mais plusieurs façons de lacer ses chaussures. Chacune d’elle a ses avantages, et l’idéal pour savoir quel laçage vous correspond le mieux est de les tester à tour de rôle sur plusieurs sorties pour vous faire votre propre avis ! C’est un choix très personnel, et ce qui fonctionne parfaitement pour un coureur peut-être totalement inadapté pour un autre.
Il faut savoir que le pied a tendance à gonfler et à s’allonger durant l’effort, surtout lorsqu’on augmente la distance et/ou lorsqu’il fait chaud. Par exemple sur un marathon les pieds peuvent s’allonger jusqu’à 8mm ! Par conséquent il convient de ne pas trop serrer vos chaussures running pour anticiper ce phénomène, sous peine de devoir vous arrêter pendant la course pour les desserrer !
2 – Le laçage classique
C’est le laçage qui est présent par défaut sur une chaussure running lorsque vous l’achetez. Il convient dans de nombreux cas, car il permet un réglage assez fin du serrage sur tout le dessus du pied. Pour lacer efficacement sa chaussure, le mieux est de partir du bas du pied et de remonter progressivement sur le cou-de-pied en ajustant le serrage à chaque paire d’oeillet.
Une fois les derniers oeillets serrés, vous terminerez par un noeud simple ou un double noeud. Nous vous conseillons lors d’une compétition de faire systématiquement un double noeud et de le serrer suffisamment, sinon vos lacets risquent de se détacher en pleine course, ce qui n’est jamais agréable !
3 – Le laçage pour bien maintenir le talon
Avez-vous déjà remarqué la dernière paire d’oeillet sur une chaussure running ? Celle-ci est située au plus près de la cheville, près des maléoles, et est laissée libre par défaut. Si vous souhaitez améliorer le maintien au talon et gagner un peu en stabilité, lacer cette paire d’oeillets est une excellente façon d’y parvenir. Pour cela vous avez deux options :
soit vous lacez ces deux derniers oeillets comme les précédents, ainsi tous les oeillets sont lacés
soit vous “zappez” l’avant dernière paire d’oeillet et lacez directement la dernière paire. Cette astuce a pour avantage de moins faire pression sur le haut du cou-de-pied, tout en bénéficiant du meilleur maintien du talon
4 – Le laçage “marathon”
C’est un grand classique qui permet d’avoir un excellent maintien. Il stabilise la chaussure au niveau de la cheville, tout en améliorant la tenue. C’est en quelque sorte une évolution du laçage précédent.
Pour un laçage marathon, tout se passe au niveau des 2 paires d’oeillets supérieurs :
vous restez du même côté entre l’avant-dernier et le dernier oeillet (lacet côté extérieur) en laissant un peu de mou, ce qui forme une boucle
puis vous répétez l’opération de l’autre côté avec l’autre brin de lacet
avec le bout d’un lacet, vous allez à l’opposé pour le passer dans la boucle formée
vous répétez l’opération avec l’autre brin de lacet
vous serrez jusqu’à obtenir un maintien optimal, et finissez par un noeud classique
Grâce à ce laçage de pro, chaussure et pied ne feront qu’un !
5 – Le laçage pour pied large
Ce laçage fonctionne plus généralement pour les coureurs qui souhaitent diminuer l’intensité du serrage, et avoir plus d’espace. Sur une chaussure running les lacets se croisent sur le cou-de-pied à cinq reprises, ce qui peut générer des fourmillements ou des douleurs en cas de sensibilité. Pour remédier à cela, gardez le lacet du même côté entre les 2ème et 3ème oeillets, et si nécessaire reproduisez la même technique entre les 4ème et 5ème oeillets. De cette façon, vous supprimerez deux points de pressions, et votre pied sera plus libre.
Une variante consiste à garder le lacet du même côté sur 3 oeillets successifs, afin de diminuer les pressions sur une zone encore plus importante
6 – Le laçage pour pied étroit
Ce laçage fonctionne plus généralement pour les coureurs qui souhaitent un meilleur serrage, et être davantage tenus. Il revient à effectuer un laçage marathon, mais cette fois-ci non pas sur les 2 derniers oeillets, mais sur les 2ème et 3ème oeillets. Vous pouvez également reproduire cette technique entre les 4ème et 5ème oeillets pour un maintien accru.
7 – Le laçage pour pieds sensibles
Si vos pieds sont blessés, douloureux, ou tout simplement sensibles, testez ce laçage qui évite aux lacets de se croiser, et limite donc les pressions sur toute la longueur du pied. Appelé également “laçage carré”, le principe est le même que le laçage pour pied large, mais il est ici appliqué à tous les oeillets !
Les 2 brins du lacet suivent un chemin différent : après avoir passé le lacet dans la 1ère paire d’oeillets (de l’extérieur vers l’intérieur de la chaussure), un des brins ressort par le 2ème oeillet du même côté, tandis que l’autre ressort par le 3ème oeillet du côté opposé. N’hésitez pas à suivre le schéma détaillé pour compléter le laçage 😉
Si vous avez les pieds creux n’hésitez pas à tester ce laçage qui vous permettra de réduire les pressions sur le dessus du pied.
8 – Et les lacets ?
Qu’ils soient plats ou ronds, fins ou épais, rigides ou avec de l’élasthanne, élastiques ou en silicone, chaque lacet a des caractéristiques propres qui permettent d’affiner le laçage selon ses goûts.
Les fabricants livrent chacune de leur chaussure running avec un seul type de lacet (excepté On Running sur le modèle Cloud), et pour améliorer votre expérience de course 42km195 propose des lacets en silicone de la marque Unchain qui s’adaptent à toutes les formes de pied, offrent un excellent confort, assurent un maintien optimal, et ne requiert aucun laçage
Conclusion
Nous l’avons vu, il existe de nombreuses façons de lacer ses chaussures running, et chaque méthode peut véritablement modifier votre sensation de course, et potentiellement rehausser votre confort. Comme dans beaucoup de domaines, certains petits détails peuvent faire la différence, et c’est le cas ici. A présent, il ne vous reste plus qu’à tester ces différents laçages, et à faire votre choix !
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